Affronter la mort, la regarder en face pour mieux savourer la vie. Voilà le message de Marie de Hennezel, à contre-courant d'une société qui a presque fait du décès un tabou, dissimulé dans les hôpitaux. la prise de conscience du caractère inéluctable de la mort permet de réaliser que si la vie a une fin, la relation à nos proches perdure au-delà.

Dans "La Mort Intime", Marie de Hennezel apportait un témoignage unique sur l'accompagnement des mourants. Bouleversé, François Mitterrand signait la préface d'un livre qui allait toucher des centaines de milliers de personnes.

Pour "Mourir les yeux ouverts", elle s'est inspirée de l'expérience de vie d'un être d'exception qui a eu le temps de voir la mort venir puisqu'il était atteint d'une maladie respiratoire grave, incurable et invalidante et qu'il s'est battu avec elle plus de dix ans durant : Yvan Amar. En racontant son histoire, elle médite sur la fin de la vie et la façon d'assister ceux qui y sont confrontés. Car, lorsque la relation avec celui qui n'est plus là a été pleine, vivante et profonde, une force, une joie nous habitent : le deuil est vécu différemment. Il est essentiel d'aller le plus loin possible dans notre relation avec celui qui va mourir, mais plus encore de vivre consciemment sa relation à autrui, comme y invite l'exemple d'Yvan Amar dans ce livre bouleversant.