Nous sommes souvent mal à l'aise, dans notre culture, pour parler de la mort. Encore plus quand il s'agit d'un bébé. Personne ne sait trop quoi dire. Et finalement c'est au moment où les parents ont le plus besoin de soutien, qu'ils en reçoivent le moins. Tout le monde y perd : les proches qui aimeraient aider mais ne savent pas vraiment comment s'y prendre, et aussi les parents qui auraient besoin d'aide mais ne reçoivent généralement pas grand-chose.

Pourtant quand on écoute les parents, contrairement à l'idée reçue, dans ces moments-là il y a en fait beaucoup de choses que l'on peut dire ou faire pour les soutenir. "Dans ces moments-là" s'adresse à la fois : - aux parents désenfantés, que leur deuil soit récent ou plus ancien ; - à leurs proches - famille et amis - car l'entourage joue un rôle majeur dans le processus de deuil ; - ainsi qu'au personnel médical ou aux collègues de travail qui peuvent se trouver, eux aussi, démunis pour parler du décès du tout-petit.