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Démence et fin de vie

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4ème de couverture

L'intérêt pour les soins palliatifs s’est accru depuis quelques années, avec leur dimension éthique et juridique.

L'aspect humanitaire des soins médicaux est présent depuis que la médecine existe, mais l'intérêt éthique se développe, pour mettre le choix du patient comme priorité tout en tenant compte du vécu de l'entourage et des soignants.

L'aspect juridique prend toute son importance quand on envisage l'euthanasie qui est autorisée depuis peu dans un cadre juridique précis des cas de maladies incurables en Belgique.

La démence associe une diminution des capacités cognitives et de mémoire suffisamment importante pour entraîner une perte d'autonomie. Sur le plan étiologique, on distingue les pathologies dégénératives comme la maladie d'Alzheimer, la démence à corps de Lewy et celle associée à la maladie de Parkinson et les pathologies non dégénératives  avec entre autre la démence  vasculaire, les démences causées par l'alcool et les maladies infectieuses (VIH, syphilis). La maladie d'Alzheimer et la démence vasculaire  représentent  les causes les plus fréquemment retrouvées.

La démence est fréquente en fin de vie, plusieurs millions de personnes sont atteintes par cette pathologie dans le monde, le vieillissement de la population augmente la prévalence de ce syndrome et de nombreuses maisons de repos proposent un service spécialisé pour patients souffrants de désorientation spatio-temporelle .

Il y a 3 situations pour lesquelles la question des soins palliatifs se pose :
  1. Quand il y a apparition d'une affection  grave potentiellement mortelle;
  2. quand survient une affection aiguë grave ;
  3. quand il y a une dégradation sévère de l'état général suite à l'histoire naturelle de la maladie. 
C'est alors que surviennent des difficultés éthique et juridique car de quelle façon le patient est il capable de donner son avis en ce qui concerne sa fin de vie ?
 
Le déclin cognitif complexifie la relation malade-soignant surtout quand les médecins et paramédicaux n'ont pas connu le patient quand il était en pleine possession de toutes ses facultés ; peu souvent il y a accès à des documents écrits de façon anticipée par la personne atteinte, il  faut alors tenir compte d’une part de ce que nous renseigne la famille à propos des souhaits qu'aurait émis la personne dans le passé et d’autre part, surtout, de ce que le malade nous montre par ses attitudes ( par exemple le refus de nourriture)...

Il ne faut jamais oublier que nous soignons jusqu'au bout des sujets et nous devons éviter qu’ils deviennent des objets, même s’ils sont objets de nos bons soins !

Dr Béatrice LUST, médecin généraliste.

Sujet

Démence fin de vie

Thématiques

Psychologie Approches relationnelles, Législation Déontologie, Ethique, Médical Nursing Pharmacologie

Mots-clés

acceptation,accompagnement,communication,démence,deuil,écoute,équipe de soutien,équipe mobile,éthique,fin de vie,hôpital,maison de repos,maison de repos et de soins,maladie,mort,passage,personne âgée,personne démente,relation soignant / soigné,soin,soins palliatifs,symptôme,unité,alimentation artificielle,droit du patient,maintien au domicile,outil,réflexion,respect


Détail du document
Namur : Fédération Wallonne des Soins Palliatifs, 01-06-2010
Périodicité:
Nombre de pages : 48 pages
Langue: Français
Disponibilité en bibliothèque
Disponibilité en bibliothèque
Tournai - 01-SPB-007
La Louvière - 02-FWSP-07
Liège - 07-FWSP-07



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