Réfléchir sur la mort c'est aussi réfléchir sur la vie. La mort soulève de multiples interrogations spirituelles, éthiques, sociétales et scientifiques. Par la loi bioéthique de juillet 2011 le législateur cherche à faire prévaloir les intérêts humains sur les progrès scientifiques : 

Doit-on reconnaître un droit à mourir aux personnes accablées par la maladie ou les handicaps ? La légalisation de l'euthanasie ne doit pas conduire à un permis de tuer.

Répondre au désir d'enfant de couples stériles est légitime mais la création d'embryons in vitro surnuméraires qui n'ont comme destin que la mort sans avoir vécu soulève de graves problèmes éthiques. Tout défunt a droit au respect de son cadavre. L'homme y a veillé par les rites funéraires depuis des millénaires. Peut-on prélever des organes sur le corps d'une personne qui n'y aurait pas consenti ? 

De nouvelles espérances d'immortalité se sont manifestées par le recours à la cryogénisation du corps qui serait, dans un temps incertain, rappelé à la vie, ou par la création d'un "double" en ayant recours au clonage.

Ces problèmes, parmi d'autres, ont été abordés par l'auteur dans un langage compréhensible par tous.