La chanson l’annonce depuis longtemps : le travail, c’est la santé ! Mais elle s’empresse d’ajouter que ne rien faire, c’est la conserver…

Souvent décrit comme une source de reconnaissance sociale et d’un sentiment d’utilité ou de valorisation personnelle, le travail devient effectivement de plus en plus souvent synonyme de stress, de burn-out, de désillusion, d’insatisfaction grandissante.

Alors, comment réagir ? Foncer, comme si de rien n’était, jusqu’à l’épuisement ? Baisser les bras, se résigner, désinvestir son travail ? Se soumettre aux règles d’une organisation qui nous éloigne chaque jour un peu plus de notre idéal ? Ou au contraire, chercher comment le questionnement éthique – en particulier à travers les valeurs qu’il interroge – peut nous aider à faire des choix salutaires ?

En organisant des formations continues, nous observons une grande souffrance au travail, entre autres dans le monde de la santé et de l’éducation, mais nous rencontrons aussi des témoins d’une résistance solide, acteurs de la transition, empêcheurs de tourner en rond. Par leur engagement, ils nous invitent à expérimenter de nouvelles pistes.

Nous avons décidé de les inviter en tant qu’orateurs au 12e Printemps de l’éthique. Gageons que leurs témoignages, rassemblés ici, permettront à chacun de trouver différentes sources d’inspiration pour mettre en œuvre des choix individuels et collectifs.

 

Si, dès aujourd’hui, nous faisons tous ensemble évoluer le travail pour qu’il permette de créer de nouveaux liens, quelle place allez-vous prendre ?