Depuis plus de trente ans, Anne Ancelin Schützenberger se consacre à l'aide des malades atteints d'un cancer. Cette maladie qu'on refusait même de nommer il y a peu, doit en effet être prise en charge par une équipe médicale spécialisée mais aussi par des psychothérapeutes aidant la personne par de la relaxation, de la visualisation positive, de lutte contre le stress, des prises en compte des croyances, du contexte social ainsi que de son histoire de vie en faisant des recherches accompagnées sur ce qu'on désigne comme "loyauté familiale invisible" et "syndrome d'anniversaire". Car guérir d'une maladie grave requiert non seulement un accompagnement médical mais aussi l'envie de vivre, la mise en éveil du pouvoir de guérir de tout un chacun, que le psychothérapeute épaulé par la famille et les proches aide à faire surgir. L'ouvrage aborde aussi le difficile travail de deuil afin que le sujet parvienne progressivement à surmonter la perte de l'objet d'amour. Fondé sur des observations propres ainsi que sur les travaux d'Elisabeth Kübler-Ross, de Stéphanie et Carl Simonton, cet ouvrage aborde ainsi tous les problèmes suscités par une maladie grave.

Se fondant sur les recherches faites surtout par les Américains Stéphanie et Carl Simonton (qu'elle a fait connaître en France), et sur les découvertes de la psychoneuro-immunologie, ainsi que sur ses propres observations, Anne Ancelin Schützenberger fait le point, dans ce livre, sur plus de vingt ans de pratique d'aide au malade atteint d'un cancer - aussi suivi et traité médicalement (relaxation, visualisation positive, lutte contre le stress, examen des croyances, syndrome d'anniversaire, psychothérapie et contexte de vie). 

Cette démarche, qui consiste à rechercher et développer les conditions les plus favorables à la lutte contre la maladie, s'adresse non seulement au malade lui-même, mais aussi à sa famille, à ses proches et à ceux qui le soignent. 

Un livre pour retrouver l'espoir, pour développer l'envie de vivre, pour transmettre des « recettes » déjà utilisées par des « battants », des « survivants », et qui peuvent aujourd'hui conforter chacun dans sa volonté de guérir.