COUP DE COEUR

Consolation

JULLIAND Anne-Dauphine
Livre
Adulte
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La critique

Anne-Dauphine Julliand est journaliste et romancière. Elle est l’auteure de « Deux petits pas sur le sable mouillé » et de « Une journée particulière », deux romans dans lesquels elle parle du long combat de ses filles contre la maladie. Ses deux filles sont décédées, atteintes d’une leucodystrophie métachromatique.
Dans son livre « Consolation », elle nous livre le témoignage du long cheminement qui débute à l’annonce de la maladie. Elle décrit sa douleur, sa souffrance. Une souffrance qui génère en elle une extrême solitude qui doit se combattre seule… Seule, mais assurée d’être entourée. 
Elle insiste sur l’importance d’être bien entouré lorsque l’on traverse une période difficile, sur l’importance d’être à l’écoute de soi, d’exprimer ses sentiments sans retenue et d’accepter la main bienveillante qui se tend vers nous.
La réaction des autres est parfois maladroite face à cette souffrance.
Elle décrit les silences : le silence de celui qui console permet de briser le silence de celui qui souffre.
Elle nous parle du deuil qui, dans nos civilisations, se doit d’être bref sous peine d’être qualifié de deuil pathologique s’il prend trop de temps. Alors que le deuil, en lui-même, ne résulte pas d’une pathologie.
Le poids des mots est important, ils sont parfois si difficiles à choisir quand il s’agit de réconforter.
Puis vient enfin le temps de la consolation : le bonheur qui reprend ses droits, le printemps qui sonne la fin de l’hiver.


Par: Claudine Lequesne, Infirmière de seconde ligne de l'Association sur les Soins Palliatifs du Hainaut Occidental - Tournai
Les propos repris ci-dessus n'engagent la responsabilité que de l'auteur de cette critique.

Extrait

- « La consolation est une histoire d’amour écrite à l’encre des larmes. C’est la rencontre de deux cœurs : un cœur qui souffre et un cœur qui s’ouvre. De deux âmes : une âme ébranlée et une âme qui se laisse bouleverser. La consolation est indispensable pour faire taire les combats qui ravagent les âmes, les cœurs. »
- « Consoler, c’est accompagner celui qui peine, pour supporter les rigueurs de l’hiver et lui permettre de croire à la beauté du printemps. Toujours. C’est l’inviter à trouver la paix intérieure. »



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