COUP DE COEUR

Les sans-Papys

PAQUELIER Bruno
Livre
Enfant
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La critique

William est un petit garçon de 8 ans. Il est très proche de son Papy, ils adorent partir « en vadrouille » et faire de longues balades en vélo. Mais un jour, son Papy disparait, son cœur s’arrête de battre. Les adultes qui l’entourent sont en difficulté, ils ne savent pas comment lui annoncer « la chose » de peur de le perturber. William va alors tenir la promesse faite à son Papy et suivre les conseils donnés par celui-ci avant son décès. Il va se chercher un nouveau Papy dans une maison bien étrange, la maison des Papys. William va alors faire la connaissance de Papy Victor et montrer à tous qu’un bonheur inattendu peut succéder à un malheur. William réalise un sondage auprès de ses camarades de classe et fonde le club des « Sans-Papys » qui organise une manifestation et une charte des « Sans-Papys ». 

Cet ouvrage met en lumière la naissance d’une amitié dépassant les générations, l’importance du lien et de la transmission. Il met en avant le besoin des enfants d’être reconnus et impliqués dans la perte d’un être cher et la nécessité de poser les mots justes. Ce livre d’une petite soixantaine de pages est accessible dès 8 ans mais aussi à un public adulte. Il est possible de l’utiliser comme outil pour dialoguer autour de la perte d’un grand-parent ou de réaliser une activité plus créative comme le héros de cette histoire (exemples : création de badges « sans papys/mamys », créer sa propre charte…). 


Par: Axelle Muraille, Psychologue de l'asbl Pallium - Wavre
Les propos repris ci-dessus n'engagent la responsabilité que de l'auteur de cette critique.

Extrait

- Qu’est-ce que tu viens faire, ici ? 
Je pensais à sa question. Après tout, je voulais lui montrer que j’étais un grand : 
- Mon papy, il est mort.
- Hum. Il y a longtemps ? 
- La semaine dernière. Je suis venu ici car j’obéis à ses dernières volontés. 
J’avais appris cette expression grâce au journal. « Ni fleurs, ni couronnes, selon ses dernières volontés ». Le dictionnaire connaissait la formule. 
- Et c’est quoi, petit, ses dernières volontés ? 
- Que je vienne ici chercher son remplaçant. C’est tombé sur vous. Alors, maintenant, mon Papy, c’est vous. Enfin, si vous faites l’affaire…



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