Claire Marin a été surprise par la maladie, une maladie chronique, incurable qui va conditionner toute son existence.
Elle a 25 ans et découvre une expérience inattendue et douloureuse ainsi que la solitude du malade qui ne peut que vivre intérieurement l’injustice du sort sans pouvoir faire comprendre aux autres ce que souffrir veut dire.
Claire Marin porte un regard lucide sur son corps qui lui échappe, sur les symptômes physiques qui la laissent désemparée.
Un texte réaliste qui ne cache rien de la maladie vue de l’intérieur.
Lutter contre la seule pensée qui obsède l’esprit, je suis malade et tenter d’échapper à la souffrance.
Mais pas de résignation ni de tristesse.
De la colère mais aussi de l’énergie pour continuer.
Par: Daniel Maurage, Volontaire de l'Association sur les Soins Palliatifs du Hainaut Occidental - Tournai
Les propos repris ci-dessus n'engagent la responsabilité que de l'auteur de cette critique.
Extrait
Les choses n’ont pas été prévues ainsi.
Je crains la fatigue, la lenteur, l’épuisement, l’effondrement. Mais la douleur me tient en éveil, me raidit, me tend. Elle me donne le sentiment d’être vivante. Doleo ergo sum.