COUP DE COEUR

Tout ce qui nous répare

NELSON-SPIELMAN Lori
Livre
Adulte
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La critique

Erika est un agent immobilier au sommet de sa carrière à New York et une maman comblée.

Avec ses deux filles, Kristen et Annie, elles vivent une belle complicité et sont reliées par un cahier de citations qu'Erika leur a offert. Celui-ci compile des paroles de sagesse que la mère d'Erika lui disait quand elle était enfant. 

Et puis le drame : un accident qui coûte la vie à Kristen.

Quoi de plus difficile que la perte d'un de ses enfants ? Quoi de plus douloureux que la perte d'une sœur ? Comment arriver à surmonter ce choc de vie ? A ne pas s'enfermer chacune dans son chagrin, dans la culpabilité et le déni ?  Comment ne pas s'éloigner l'une de l'autre ?

Un mail anonyme : "chasse ce qui te pèse et cherche ce qui t'apaise", suivi d'autres, qui reprennent à chaque fois une parole de sagesse (provenant du cahier de citations), et qui vont aider Erika à faire la paix avec son passé et retrouver le chemin vers le cœur de ses filles.

J'ai aimé ce livre grâce à l'originalité de l'approche, la puissance que peuvent avoir de petites phrases, pour traverser et vivre le deuil. 

C'est un roman qui renferme de jolies pépites pour vivre nos vies pleinement : l'importance des liens familiaux dans les bons comme dans les moments difficiles de la vie, l'importance de l'Amour, le venin qui peut être contenu dans les non-dits.

Fais la paix avec ton passé. Ton avenir en dépend.


Par: Brigitte Clermont, Volontaire de la Plate-forme de Soins Palliatifs de l'Est francophone - Verviers
Les propos repris ci-dessus n'engagent la responsabilité que de l'auteur de cette critique.

Extrait

Mon téléphone émet un tintement... "Ne confonds pas ce qui est important de ce qui compte "

Le souvenir vient me caresser tendrement, comme la voix de ma mère. J'étais en CE2, c'était le printemps. Nous vivions encore à Milwaukee. Je me préparais pour l'école et je nouais mes baskets usées quand mon lacet s'était cassé. Nous n'avions pas de lacets blancs, aussi ma mère avait-elle fermé ma chaussure avec un lacet noir de mon père. J'étais mortifiée. C'était important à mes yeux d'avoir des lacets blancs sur mes baskets blanches !

Quand j'avais ouvert ma boîte de déjeuner à midi, j'y avais trouvé un mot de ma mère : Ne confonds pas ce qui est important et ce qui compte.

Pendant la récré de l'après-midi, tandis que mes amis et moi courions à perdre haleine, j'avais vu Ryan Politi, un garçon de CM1, assis dans son fauteuil roulant et encourageant les autres enfants depuis la ligne de touche. J'avais aussi compris le message de ma mère.



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