COUP DE COEUR

Comment revivre après le deuil d'un enfant

Passer de l'ombre à la lumière

GUILLOT-NOËL Laurence
Livre
Adulte
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La critique

Ce livre est parfait pour accompagner un parent qui, comme l’auteure, a une histoire pas ordinaire. Pour un parent dont la vie a brusquement basculé du jour au lendemain et qui doit vivre l’épreuve si douloureuse du deuil d’un enfant…

Ce livre, surprenant par son approche globale, permet la cicatrisation psychique, qui conduit à l’apaisement émotionnel et mental.

Avec une alternance de moments forts et de moments légers, l’auteure nous transporte dans une vision holistique de la perte. En partant de l’importance de considérer sa douleur jusqu’à la nécessité de prendre soin de son corps qui, lui aussi, est en deuil.

Ce livre est un doux mélange de notions de médecine chinoise, de l’ayurvéda et de la naturopathie, entre autres. Il nous fait traverser les étapes de processus de deuil en les couplant à leur durée moyenne respective ainsi qu’aux impacts physiologiques de cette étape sur le corps. Nous pouvons y trouver une mine d’or de conseils et d’astuces simples à mettre en place pour se remettre en énergie pas à pas, à notre rythme.

Et pour clôturer en beauté, l’auteure a également consacré toute une partie de son livre pour nous aider à accompagner un enfant à vivre un deuil. Comment l’enfant comprend-il la mort en fonction de son âge ?  Quelles sont ses questions les plus courantes ? Et comment peut-on y répondre de manière adaptée ?

Belle découverte...

Par: Florence Blouard, Coordinatrice de l'Association des Soins palliatifs en Province de Namur
Les propos repris ci-dessus n'engagent la responsabilité que de l'auteur de cette critique.

Extrait

Quand on perd ses parents, on s’appelle orphelin
Quand on perd son épouse, alors on s’appelle veuf
Quand on perd sa jeunesse, bien entendu, c’est vieux que l’on devient
Mais quand on perd un gamin, y’a pas de mot. 
Il n’y a pas de nom pour décrire le père
Celui qui borde son garçon au cimetière
Jamais un seul poète, un seul pasteur, jamais un seul auteur
N’a eu assez de lettres pour tant de douleur
… /…
Pourtant y en a des mots qui nous émeuvent
Mais là, y en a aucun, y a vraiment rien à dire
On ne sait même plus trop si on a l’droit de vivre
Mais bon on vit quand même, on vit tout simplement pour n’pas crever
On rit pour n’pas pleurer des flots sans rive
Oui, on vit parce que lui, il n’pourra plus le faire
On vit parce qu’on s’dit que sans doute, il en serait fier
Quand on sauve un enfant, on s’appelle héros
Mais quand on en perd un, y’a pas de mot
Pas de mot 

Lynda Lemay – Extrait de « Pas de mot »


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